Réalisée par voie électronique en février 2025 auprès de plus de 2 000 chefs et cheffes d’entreprise issus de l’artisanat, du commerce et des professions libérales., cette étude a pour objectif d’analyser les parcours des cheffes d’entreprise artisanale, commerciale et libérale, leurs motivations, leur vie quotidienne et leur rapport au travail, en comparaison avec leurs homologues masculins.
Des femmes de plus en plus nombreuses à tenter l’aventure entrepreneuriale
Le travail indépendant et les métiers de l’artisanat, du commerce et des professions libérales sont de plus en plus attractifs ces dernières années. Les femmes sont actrices de cette dynamique : la part de femmes installées à leur compte dans ces entreprises de proximité a progressé, passant de 38% en 2017 à 42% en 2022.
Certaines activités sont désormais majoritairement pilotées par des femmes : les professions libérales ou encore nouvellement l’artisanat de fabrication ainsi que l’artisanat et le commerce de l’alimentation.
Des entrepreneures comme les autres
Les femmes partagent avec leurs confrères des mêmes motivations : être indépendante et être plus libre dans le travail (71%) et d’exercer un métier passion.
Les femmes accordent plus d’importance à la passion du métier (43% contre 37% des hommes) ainsi qu’au besoin d’accomplissement, quand les hommes affirment un goût plus prononcé pour le désir d’entreprendre (35% contre 27% pour les femmes) et pour l’envie d’accroître leurs revenus.
Le travail indépendant, une solution pour mieux concilier vie familiale et professionnelle
Malgré la forte implication exigée par le travail indépendant, près d’une sur deux considère ce statut comme plus favorable à la vie familiale et professionnelle.
Les trois-quarts d’entre elles aménagent leurs horaires en conséquence, la moitié leur charge de travail. 14% des cheffes d’entreprises interrogées exercent d’ailleurs à temps partiel, moins de 30 heures par semaine.
Un bilan très positif de leur expérience entrepreneuriale
Si l’envie d’entreprendre est plus souvent freinée chez les cheffes d’entreprise par un manque de confiance en soi, elles sont peu nombreuses à rencontrer des difficultés à s’imposer dans leur environnement professionnel. Des difficultés persistent toutefois dans les secteurs les moins féminisés.
La satisfaction est au rendez-vous : 87% estiment que leur métier est valorisant et source de satisfaction personnelle, moins de 10% regrettent l’aventure indépendante et envisagent un retour au salariat.
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