En France, un apprenti sur sept se forme à un métier de l’alimentation. Les entreprises de l’alimentation (artisans, commerçants, restaurateurs) demeurent donc des bastions de l’apprentissage. Durant l’année scolaire 2019-2020, 71 000 apprentis se sont ainsi formés dans ces entreprises de proximité. En moyenne, on compte un apprenti pour cinq entreprises.
Ce nombre est toutefois en baisse (-2%) pour la seconde année consécutive. Les entrées en apprentissage ont en effet reculé (39 000 apprentis ont démarré la formation d’un diplôme en 2019-2020). La baisse (-2%) provient principalement du recul des effectifs dans les secteurs de la boucherie-charcuterie-traiteur-poissonnerie (-7%) et de l’hôtellerie-restauration (-4%). L’apprentissage progresse en revanche dans les secteurs du commerce de détail et de fabrication de produits alimentaires. Deux raisons peuvent être évoquées à ce tassement du nombre d’apprentis formés :
- dans certains secteurs, comme la boulangerie-pâtisserie, le déploiement de l’apprentissage est déjà très élevé et a sans doute atteint un plafond : on compte 1 apprenti pour 1,3 entreprise.
- dans d’autres, comme la restauration, l’apprentissage baisse depuis plusieurs années, signe probablement d’une baisse d’attractivité du métier.
Les trois-quarts des apprentis préparent un diplôme de niveau 3 (CAP ou mentions complémentaires). Depuis 2012-2013, le nombre d’apprentis diplômés de niveau 3 (CAP) est toutefois tendanciellement en baisse. La part d’apprentis préparant un diplôme de niveau 4 (BP-BAC) ou supérieur est plus importante dans les secteurs «Bio, cavistes, épicerie, fromagers, primeurs» et dans la fabrication de produits alimentaires.
Les traitements statistiques de ce baromètre sont assurés par l’ISM.
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