L’Union des Entreprises de Proximité et l’Institut Supérieur des Métiers publient un portrait des apprentis formés dans les secteurs de l’artisanat, du commerce alimentaire, de l’hôtellerie-restauration et des professions libérales. Les principaux enseignements de cette étude sont les suivants :
Avec un total de 208.000 apprentis, les entreprises de proximité forment 46% des apprentis au plan national.
Le développement de l’apprentissage est inégal selon la taille des entreprises (il est rare dans les entreprises sans salarié) et selon les secteurs : la propension à former des apprentis est la plus élevée dans les entreprises artisanales de l’alimentation ; elle est plus récente dans les professions libérales, mais les effectifs progressent fortement dans ces activités ces dernières années.
Dans la France d’avant-crise sanitaire, les effectifs sont en hausse depuis 2016 dans la plupart des secteurs, sauf dans l’hôtellerie-restauration où une baisse inquiétante s’observe depuis 2012. L’étude pointe néanmoins des disparités territoriales : seules trois régions – les Pays de la Loire, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine- ont retrouvé le niveau atteint dans ces secteurs en 2012/13.
Si une majorité des apprentis préparent un diplôme de niveau 3 (CAP), sauf dans les professions libérales, les effectifs progressent plus rapidement dans les diplômes de niveau supérieur.
L’étude indique également les chiffres d’insertion d ans l’emploi des ex-apprentis : dans les 7 mois suivant la sortie de formation, 71% des jeunes formés à un métier de proximité sont en emploi, un taux deux fois supérieur à celui des jeunes formés par la voie scolaire.
Diplôme en poche, l’accès à l’emploi des ex-apprentis est facilité par le fait que près d’un sur deux (46%) est embauché par l’entreprise qui l’a formé.
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