Cette étude réalisée par l’ISM permet d’avoir un ordre de grandeur du secteur économique des métiers d’art en France et des tendances d’évolution à l’oeuvre depuis plusieurs années, sur la base d’une analyse des activités pour lesquelles une correspondance est avérée avec un ou plusieurs métiers d’art.

Les entreprises de métiers d’art sont particulièrement difficiles à répertorier. L’étude ne concerne que les activités pour lesquelles une correspondance est avérée avec un ou plusieurs métiers d’art. Les chiffres sont donc partiels mais permettent d’évaluer un « ordre de grandeur » de ces activités, tout en indiquant les principales tendances d’évolution.

Fin 2017, on dénombrait par cette méthode environ 70.000 entreprises dans ces activités, dont la moitié relevait de deux secteurs :
• la fabrication et restauration de meubles
• l’horlogerie-bijouterie (dont la bijouterie fantaisie).

Les principales caractéristiques observées étaient les suivantes :

  • le nombre d’entreprises est en forte progression depuis 2009 dans ces activités, en raison de l’attractivité du régime micro-entrepreneur : 66% des dirigeants non-salariés sont micro-entrepreneurs.
  • la moitié des chefs d’entreprise sont des femmes.
  • les revenus annuels sont inférieurs à ceux des autres artisans.
  • 81% des entreprises sont unipersonnelles (sans salarié). L’emploi salarié (estimé à 157.000 emplois sur le périmètre observé) est en baisse depuis 2009.